actualité

Après ma visite à la bijouterie, je suis allé dans une librairie. La quantité de bouquins et de clients dans cette boutique était presque incroyable. J’avais envie de tout. Heureusement que je me suis freiné ! Remarque je n’ai pas eu de mal à le faire. Quand tu vois le prix des bouquins… tu gardes les mains dans tes poches. Je sais que l’économie répond à des critères auxquels il est quasi impossible de comprendre quoi que ce soit, mais qu’un bouquin vendu 30 euros à Morteau passe à 45 en franchissant la frontière, là, franchement, ça m’échappe ! Je n’ai donc rien acheté dans cette magnifique librairie et comme il était l’heure de la balance, je me suis pointé au Barking. Le son a été vite fait. Pas de souci. La salle minuscule n’offre pas la moindre difficulté pour mes grattes et mon micro. Un type coincé dans un fauteuil est venu m’offrir un verre. On a parlé de choses et d’autres. Des émissions télé et des chanteurs suisses. Sarclo et Michel Buhler, puis je suis passé à table.
Je vous ai déjà raconté que j’avais été reçu comme une sous-merde dans un bistrot de Gérardmer voici quelques temps, (lit crasseux, pas de douche, et les patrons trop poil dans la main pour me faire une casserole de spaghettis qui avaient demandé les services d’un traiteur pour trois gambas et un bol de riz… un repas « gastronomique » à les en croire…), ici, j’ai vécu tout l’inverse !

J’ai une chambre avec six lits pour moi tout seul ! Une baignoire, une douche, des draps tout neufs et une cuisine à ma disposition. Une sorte de paradis. J’ai failli grouper tous les matelas au milieu de l’appartement pour me rouler d’un page à l’autre sans avoir besoin de me relever, mais j’ai donné dans la sobriété. Un lit m’a suffi. Preuve que je ne suis pas aussi exigeant que d’aucuns le laissent entendre…. Revenons à ce repas que le patron du Barking m’avait concocté. Une merveille. Il se trouve (...)
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Neuchâtel, One part…
18 novembre 2008

J’ai fait la route tranquillement de Morteau à Neuchâtel. Il faisait presque beau. Pas de pluie. Pas de neige. À peine un poil de brouillard. Comme je m’étais promis de m’arrêter à La Chaux-de-Fonds pour m’acheter un bracelet de montre afin remplacer le mien et que j’ai loupé la route qui y mène, sitôt la voiture garée, je me suis baladé dans Neuchâtel ! La ville est assez jolie. Enfin ce que j’en ai vu. Avec une sorte de curiosité, un cours d’eau de chaque côté d’une rue commerçante où passe un tram. Le cours d’eau est encadré de dalles en grès. Esthétiquement parlant c’est tout à fait réussi, mais au niveau de la sécurité… Tiens, suppose un gamin qui sort de l’école bourré comme une vache ! Hein ? Bon, oui c’est pas commun, mais on sait pas ! Ça peut arriver. Il marche en titubant dans la rue commerçante quand il entend le tram qui déboule. Il veut se précipiter à l’abri des roues assassines et paf ! Il se noie !… Preuve que ce n’est pas l’alcool qui tue les jeunes Suisses.

La boutique de montres est facilement repérable. En vitrine, il y a des montres… Ils auraient pu mettre d’autres choses, mais non, ils ont mis des montres et c’est pratique parce que de cette manière, on sait où on met les pieds. J’entre. Bonjour dit la vendeuse blonde. Bonjour que je dis à mon tour, et j’ajoute : « sauriez-vous m’indiquer une boutique où je serais susceptible de faire changer mon bracelet montre qui n’en peut mais ? » Vous êtes au bon endroit me dit-elle. Preuve que le fait d’avoir (...)
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Morteau.
18 novembre 2008

Quand je quitte Besançon, j’ai la tronche en biais. Pas à cause de ce que j’ai bu la veille, mais à cause de la nuit pitoyable que j’ai passée coincé entre l’ascenseur et le bd périphérique. J’ai profité des ébats amoureux d’un couple en rut et des chansons disco des noctambules remontant de la boîte de nuit ! J’ai fait pimpon pimpon avec les pompiers et les ambulances et vroum vroum avec les motards qui passaient sous ma fenêtre, laquelle par chance était toute de double vitrage conçue ! Bref, je me suis levé, mais je serai volontiers resté au lit. Cela dit si j’étais resté au lit je n’aurais pas mieux dormi avec les bruits du jour. Bon. Je prends mon petit déj copieux : un bol de lait chaud et soixante grammes de pain légèrement beurré. À peine avalé le plantureux repas, je file. Sur les coups de treize heures, je traverse Morteau. J’ai une petite faim. J’avise un restau. Je me gare. J’entre dans l’établissement. Le patron se précipite. Je lui demande s’il n’est pas trop tard pour déjeuner. Il me dit qu’il n’y a pas de souci, et j’entends une voix féminine qui dit derrière moi : « François Corbier ? » Je me retourne et je dis « oui ». C’est la femme du patron. La patronne en quelque sorte ! Alors les deux me disent : « Tu es venu chanter chez nous à Flaine, aux sports d’hiver en 70/71…. Tu t’en souviens ? »

faut être franc, j’ai tendance à ne pas me souvenir de grand-chose… C’est même pour ça que j’écris tout ce qui m’arrive. Comme ça, lorsque Alzheimer aura complètement niqué mes trois neurones, ovales qui plus est, j’aurai qu’à me relire pour savoir qui j’étais… Comment tu veux que je me souvienne de ce que j’ai fait en 1970 alors que je ne me rappelle pas où j’étais en concert d’une semaine à l’autre et que je suis obligé d’appeler mon épouse pour savoir où elle a rangé l’huile et le vinaigre ?…. Je dis, (...)
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Escale à Besançon
18 novembre 2008

Avant de vous raconter mon court séjour à l’hôtel de Besançon, je ne vous le cacherai pas plus longtemps : je tousse, je crache, je morve : vive la vie. Je ne sais pas où j’ai chopé ça mais bon sang que c’est chiant. J’ai mal dans la poitrine, mes yeux pleurent, mes oreilles sifflent… Pour un peu je baverais et on pourrait me prendre pour le spectateur d’un concert psychédélique animé par Johnny ! Par chance il fait beau ! Tu te rends compte s’il pleuvait ? Tiens, ce serait un coup à attraper du mal !
Qu’est-ce que j’ai taillé la route ces derniers jours. Besançon, Neuchâtel, Marseille, Toulon, Lyon, Beaumetz, les Loges à côté d’Arras ! Du coup je n’ai pas pu mettre à jour le Corbiblog pour le 15 novembre. J’espère qu’il est tout de même arrivé jusque chez vous. Moi je ne l’ai pas reçu, mais comme je n’étais pas chez moi, de toute façon, je n’aurais pas pu le lire !… Bon allez, je vous raconte tout ! Mes périples, ma vie, mon œuvre ! Préparez les mouchoirs et le champagne. L’existence est complexe et les clous pointus !

Besançon. Je ne suis pas allé chanter à Besançon, mais j’y ai fait escale avant de reprendre la route pour Neuchâtel. Bonne route, bel hôtel, bon repas. En fait je n’ai rien à dire de mon passage ici sinon que c’était le lendemain de l’élection d’Obama. Moi, j’étais sûr qu’il allait casser la baraque ! Au bas mot ! Il a fait un triomphe et j’en suis ravi. Dans la salle du restau, remplie de représentants de commerce, tout le monde se gavait. Pas un bruit. Pas un mot. L’Histoire du monde vient d’être (...)
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Cauchemar
31 octobre 2008

Je n’ai pratiquement jamais eu le souvenir des rêves que le fils d’Hypnos en me couvrant de son aile me dépose sous le crâne, et c’est avec joie et non sans surprise que depuis quelque temps je me réveille avec des images plein la tête.
Cette nuit j’étais sous un chapiteau et je m’apprêtais à chanter pour un public que je ne voyais pas mais que j’entendais respirer, rire, applaudir aux facéties des artistes qui me précédaient. Mes guitares étaient poseés sur leurs stands. J’entre dans ma loge et je vois Rémi (des Musclés) avec mon accordeur démonté sur les genoux….

Mais Rémi, pourquoi as-tu cassé mon accordeur ? » « Pardonne-moi mais je voulais accorder tes guitares et je n’arrivais pas à faire fonctionner cet appareil, alors j’ai voulu regarder pourquoi je n’y parvenais pas et comme il y avait un cutter dans ta loge, je l’ai ouvert et je crois bien que je l’ai cassé ! » « Rémi, il faudra que tu m’en offres un nouveau ou que tu me rembourses celui-ci ! » Une voix sort d’un HP : « Monsieur Corbier c’est à vous dans dix minutes. » Je demande à la voix combien de (...)
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Sacrés Américains !
31 octobre 2008

Tandis que la campagne électorale américaine bat son plein et que nos radios, télés, journaux et magazines se mettent quatre pour nous tenir informés de l’avancement des travaux, je reçois un mail rédigé en français m’invitant à jeter un œil sur une vidéo réalisée par Avaaz pour soutenir la candidature de Obama.
Ce courriel est suffisamment intéressant pour que je clique sur l’image. La page s’ouvre… Le spot est là. Il est suivi d’une pétition à signer et d’une demande de fonds pour soutenir le candidat démocrate !
Voici le mail en question et le lien. Si vous avez un moment, plongez-y les mirettes et ensuite je vous raconterai la fin de l’histoire.

Chers amis En ce moment, en pleine période d’élections présidentielles, les conservateurs désespérés ont recours aux tactiques les plus viles en diffusant des millions de vidéos, de pubs en ligne et de tracts mensongers reliant Obama au terrorisme, incitant délibérément à la haine contre les musulmans et les étrangers et stimulant un sentiment de peur collective et de suspicion parmi les électeurs américains. Nous ne resterons pas muets devant ces messages trompeurs et négatifs. C’est la raison (...)
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Pierre Etaix
29 octobre 2008

Pierre Etaix a été grugé de ses droits sur ses oeuvres cinématographiques. Cet homme qui est un génie, une sorte de Woody Allen ou de Charlie Chaplin s’est fait confisquer ses droits sur ses oeuvres qui du coup sont invisibles depuis des années et introuvables en DVD. Aidé par quelques amis, il a décidé de porter plainte et je vous en avais informé ici même voici quelque temps.
L’aventure se poursuit.
Voici le mail que je viens de recevoir.

Bonjour, Il y a quelques mois, vous avez manifesté votre soutien au combat que mènent Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière pour récupérer leurs droits et la jouissance de leurs films. Merci de tout cœur pour votre aide, votre soutien et vos très nombreux témoignages d’amitié. Vous le savez, « l’affaire » est désormais dans les mains de la justice. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écrire pour demander des nouvelles. Par ailleurs, certains d’entre vous souhaitent assister au procès, vous trouverez (...)
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Hymnes et sports.
15 octobre 2008

Avec les footeux, jamais le temps de s’ennuyer bien longtemps. Il y a un mois, je m’étonnais qu’il n’y ait pas eu de scandales depuis la rentrée. J’avais parlé trop vite. Hier au Stade de France les cons se sont une fois de plus distingués en sifflant la Marseillaise. On pourrait croire qu’on s’habitue, ben pas du tout. France-Algérie, France-Maroc, France-Tunisie : sifflets, sifflets, sifflets. Ah bien sûr, tout le monde fait la gueule, à commencer par les politiques et les pingouins qui gèrent les instances du foot. « C’est honteux de siffler la Marseillaise ! La prochaine fois, le match sera annulé ! » Voilà ce qu’on entend partout.

Et dans ce concert pas un gugusse un poil responsable, qu’il soit de droite ou de gauche, pour simplement dire que ce serait peut-être pas con d’arrêter de jouer les hymnes nationaux lors des matchs. Qu’ils soient de foot, de rugby, d’athlé, de boxe, de vélo et de tout ce que vous voulez à pieds, à cheval, en bagnole, avec ou sans ballon, voiles, raquettes et dada itou, qu’est ce qu’un hymne national vient foutre là-dedans ? Et si on réflêchissait un instant ? Hein ? Ça fait mal à la tête ! Bon ben (...)
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Sonneries
15 octobre 2008

Il fallait bien que cela se produise un jour. Je suis même surpris que ça n’arrive qu’aujourd’hui. Je ne vous en dis pas plus. Lisez. Allez jusqu’au bout. J’ai laissé l’intégralité de ce courriel qui vient de me parvenir, tant il m’a fait rire. Je souhaite de tout mon coeur qu’il en soit de même pour vous.
Quel bonheur d’avoir des fans de cette qualité !
Corbier.

Un grand bonjour, Corbier. Je tenais à vous écrire, tout d’abord pour vous dire que moi et mon conjoint adorons ce que vous faites. J’en tiens pour preuve que nous nous rendons à la plupart de vos concerts dans le Nord (Je suis la Duquesnoy qui n’était pas de la famille de Jean Claude Duquesnoit à Seclin il y a deux semaines). Si vos albums sont écoutés régulièrement chez nous, c’est surtout sur scène que l’on vous aime. (Merci, au passage, pour "La Louve" au Biplan samedi dernier, ainsi que "La galère (...)
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Vive les vieilles chansons
10 octobre 2008

J’aime les vieilles chansons : on y trouve des merveilles. Je crois vous avoir déjà raconté que la chanson pour enfant « Il court, il court le furet » devait en fait s’entendre : « Il fourre, il fourre le curé »… Ce n’est d’ailleurs pas la seule chanson à posséder un double sens, ou un sens caché. À l’occasion amusez-vous à vous rechanter les enfantines, vous y découvrirez des perles superbes pour peu que vous ayez l’esprit un tantinet de traviole ! Tiens, notre ami Pierrot… Sa chandelle est morte ? Mais de quelle chandelle parlons-nous ?… Une chandelle qui n’a plus de feu… Bon, on peut penser à une bougie, mais on n’est pas obligé !

Bref, j’aime les vieilles chansons et je viens de m’offrir un bouquin tout à fait intéressant qui s’intitule l’X, l’Y et le Z de la chanson française, une sorte de dictionnaire des anciennes chansons rédigé par Jean-François Capitaine, que je salue au passage, et je suis tombé sur ce texte qui m’a bien réjoui. À la page 277, à la lettre N on peut y lire la chose suivante. Je cite : "Nicolas. 19ème. Dans le langage familier de ce début de siècle, Nicolas est le prénom qui désigne un sot. Les milieux (...)
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Les prochains concerts
19 novembre Le Connétable
Paris 75003

55 rue des Archives
75003 PARIS
tél. : 01 42 77 41 40

Enfin une soirée cabaret digne de ce nom et avec des amis de longue date, ce qui ne gâche rien !
Notez ça jeunes gens avides de culture et de jolis mots
Claude Astier vous propose LE CABARET DU GRAND TOXIQUE
Avec : Claude Astier, Clovis (le musicopathe) Corbier et Sezrge Llado. La soirée est présentée par Mac’Avoy
Avis aux charcutiers, notaires, anthropologues, goitreux, folliculaires, pommadins, érotomanes, pharmaciens, atrabilaires et hypocondriaques, cette soirée est pour vous !

21 novembre Loos (59)
Théâtre du Square
Tarif - 5 et 6 Euros
Théâtre du Square
Square Monnet
59 373 Loos
Réservations : 03 20 10 40 70

29 novembre Vaux-sur-Seine (78)
Salle du Cosec
Salle du Cosec
Avenue de la Gare
Vaux sur Seine
20 h
En première partie Orgue de Barbarie et chansons des rues avec Philippe Duvan et Machon.

3 décembre Le Puix-Gy (90)
Auberge les Moraines
98 route du ballon
90200 Le Puix-Gy
0384263714 Pascale
www.auberge-les-moraines.com



4 décembre Sélestat (67)
Café Concert LE TIGRE

10 ème Anniversaire de ZONE 51 (3 jours de Musique)
www.zone51.net

Café Concert LE TIGRE
4 Rue d’Iéna
SELESTAT 67600
Entrée gratuite

Les portes s’ouvrent

Café Concert LE TIGRE
4 Rue d’Iéna
SELESTAT 67600
Entrée gratuite

Les portes s’ouvrent à 21 heures
CORBIER 21 h 30
DJ de 23 h 30 à 01 h 00




5 décembre Genève (Suisse