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Voilà quarante-cinq ans que je m’y applique. Je n’y parviens pas à tous les coups, mais je vous dois pour être franc de vous avouer que mon goût pour ces sottises ne m’est pas tombé tout cru du ciel. Je dois énormément à un homme qui vient de disparaître et qui a guidé mes pas vers ces auteurs humoristes : François Caradec. Avant de vous lâcher dans ce nouveau numéro du Corbiblog, qui arrive avec un peu de retard, la route et les concerts en sont la cause, je vous engage à vous procurer, même si c’est difficile à trouver, et sans doute un peu cher, Alphonse Allais, Œuvres Posthumes, aux Éditions La Table Ronde. Il s’agit d’une édition établie par François Caradec. Une merveille.
On a tout à craindre de ceux qui aiment les chiffres.
Banquiers, ils n’hésiteront jamais à nous ruiner ! En revanche qui aime les mots nous apprend à rire et à chanter !
Je sais où mes pas m’ont porté et je sais qui les a guidés.
Je n’ai jamais rencontré François Caradec, mais il a su m’ouvrir l’esprit. Qu’il en soit éternellement remercié.

Allez bonne lecture jeunes gens.
Bises aux filles et une grande claque dans le dos des velus !

Neuchâtel Part Two. Le Barking.
19 novembre 2008