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Courageusement, comme un nain retournant à la mine, je reprends la plume dans le dessein de vous informer.
Comme je suis bon !
C’ est parti.

Tout le monde est concerné : Les hommes les femmes, les profs, les étudiants, les ministres, les péons, les militaires, les pédophiles et les consommateurs de lait chinois !
Tout le monde vous dis-je.
De quoi s’agit-il ?
Je vous dis tout :

Lundi 29 septembre 20 heures Spectacle collectif VIVE LA SOCIALE (bis) "Le temps est à la contestation ? Oui ! Et c’est pas triste !" Avec : Annick Roux Évelyne Gallet Serge Utgé Royo Michel Bülher François Corbier (votre serviteur) Vingtième Théâtre 7 rue des Plâtrières 75 020 Paris M° Gambetta ou Ménilmontant 20 € / 15 € Renseignements et réservations : 01 43 52 20 40 Je compte sur votre présence, mais si vous ne pouvez pas venir, envoyez-nous tout de même vos sous, on les acceptera ! (...)

Deux heures de route en quittant Ensisheim. La nuit a été un peu courte. Je roule, les yeux retenus par des allumettes. C’est plein de virages, et je sens bien que les paupières ne demandent qu’à se fermer. Lorsque j’arrive au village, la foule est déjà là ! Quand je dis foule, ce n’est pas exagéré. C’est d’autant plus vrai qu’aucune de ces personnes n’est venue pour moi. On est là pour voir passer les vaches ! Et ça s’explique. En effet, à Montlebon, tous les deux ans, le village organise une fête destinée à célébrer « La descente des alpages » ! Les vaches de tout le canton sont astiquées, brossées et présentées à la population qui vient parfois de très loin pour profiter de l’aubaine. Des sonneurs, souffleurs de trompes géantes, vêtus de noir avec un chapeau couvert de pin’s, ouvrent le défilé. Un attelage d’une trentaine d’ânes suit et tire une charrette, un chien court autour d’un troupeau de moutons et lui fait faire des tours et des détours accélérant ou ralentissant la manœuvre aux ordres du berger. La foule bade, attentive et joyeuse. Elle applaudit. Les enfants rient et mangent des glaces. Les parents ont la larme à l’œil et vident des bières !

Voici les vaches. Elles sont superbes ! Blanches et noires, rousses presque ocre rouge et portent au cou des cloches destinées à signaler leur présence dans toute la vallée. L’odeur est puissante, le bruit des sabots sourd. Elles marchent au son de l’accordéon diatonique, cornes en l’air, fières, majestueuses, dignes, et bousant sur la route pour le plus grand plaisir de la foule connaisseuse et bigarrée qui ne les lâche pas d’un œil ! L’animateur, bavard, connaît son boulot. Il s’est rivé le micro à (...)

C’est un bistrot avec un bar immense qui va d’un bout à l’autre de la pièce et la coupe en deux. La maman du propriétaire de l’établissement m’a préparé une choucroute. Je me régale à peu de frais. Pas besoin de me proposer du caviar pour me faire plaisir ! À ceux qui vous raconteraient des bobards pareils clouez le bec ! Avec un peu d’amour et de bonne volonté on parvient à me nourrir sans la moindre difficulté. Une paire de patates, deux saucisses, un bout de pain, une pomme et roulez jeunesse ! Inutile de faire appel à un traiteur.

Pour le spectacle, je me suis installé sur un plot en aluminium. Il y en a trois face au bar. Décalés comme des pétales de marguerite. C’est tout à fait bien. Sur le plot supérieur j’ai posé mes guitares. Les retours de scène sont excellents. Le type qui fait le son connaît son affaire. Tout est donc parfait. Même pour les éclairages, qui sont souvent dans ces petits lieux, le bât qui blesse, sont réussis. En revanche, le public n’est pas au rendez-vous. Une quarantaine de personnes seulement. Le boss en (...)

J’ai passé une nuit lamentable. Je ne sais pas pourquoi. Je me suis réveillé je ne sais combien de fois. Un véritable calvaire. Pourtant la chambre est isolée du bruit et je n’ai pas de voisin. L’impression que le jour n’arrivera jamais. Lorsqu’il est là, je me lève, et je constate que mon téléphone ne fonctionne plus ! La batterie est chargée, mais le son ne passe pas ! Je file sous la douche en me disant que ça va s’arranger ! Mais ce n’est pas le cas. Mon épouse est allée se faire couper les cheveux et elle tente de me joindre. Or, si j’entends bien la sonnerie du portable, en revanche, dès que je veux prendre la communication, il n’y a plus rien ! Même pas un grésillement : rien ! Rage !!

La personne qui me reçoit à la Fnac est adorable. Elle nous emmène au restau. Un charmant endroit. Tandis que je m’y régale d’un poisson au court-bouillon, mon téléphone sonne. Vite je décroche. Rien ! Je n’entends toujours rien. Le numéro de la personne qui veut me joindre s’est affiché. C’est mon copain luthier Benoît de Bretagne. Je le rappelle sur le téléphone de mon épouse. Je lui demande s’il m’entendait. Il ne percevait rien ! Je suis très inquiet… Mon téléphone serait-il fichu ? Comme il fait beau (...)

Voilà une bonne heure que je marche dans Belfort. Il fait doux, on pourrait se croire au mois d’avril dans le Sud ! La vieille ville où guette le célèbre lion de Bartholdi, le même qui fit la statue de la liberté dont, faut-il encore le rappeler, l’original est à Paris, la vieille ville disé-je, est tristounette. Des bistrots, des restaus, peu de boutiques, quelques antiquaires, un coiffeur, mais un coiffeur, ça ne compte pas on en trouve partout… Bref, ça ne transpire pas la joie ! Je me suis arrêté au milieu du trottoir pour regarder le fameux lion lorsqu’une jeune femme s’approche de moi. Élégante et tout sourire, elle me dit :
« Excusez-moi de vous déranger… »
Je ne sais pas ce qu’il me prend, sans doute une overdose de télé, je lui réponds :
« Vous voulez un café ? » Elle me regarde interloquée…
« Non, me dit-elle, j’aurais aimé avoir un autographe ».
Et moi : « Bien sûr ! Un autographe… What else ?… »

Le restaurant est juste en face d’une boutique qui s’intitule Daphnis et Chloé. Tandis que je mange, fort bien, et même mieux que ça, malgré la chaleur excessive de la salle, mais en cette saison, « comment voulez-vous régler les appareils de chauffage, hein, hein, on ne sait jamais sur quel pied danser, hein, un soir on crève de froid, n’est-ce pas, et le lendemain c’est la canicule, hein… », je me souviens des Frères Ennemis : « Allo Daphnis ? C’est Chloé ! Et ça tient ? » Il ne m’en faut pas plus (...)

On m’a certifié qu’en France, à l’arrivée des courses, les sportifs participant aux J.O. de Pékin en formule handisport ne touchaient pas la même récompense financière que les champions valides qui les ont précédés là-bas ! Si c’est vrai c’est franchement dégueulasse. Si ce n’est pas vrai, faut arrêter de me raconter des conneries ! Ce n’est pas parce qu’on court avec une jambe en moins qu’il faut amputer la prime ! Avant la suite de ce passionnant papier, je vous signale que sur la photo, je suis en compagnie de Serge Utgé Royo dont il n’est pas utile de vous rappeler qu’il fut en son temps l’un des meilleurs tricyclistes du monde dans la cour de son immeuble de Bois-Colombe. Je ne vous ferai pas non plus l’injure de vous signaler que j’ai gagné en 1951 le concours de jet de billes dans la fosse à purin du père Denys à Ailly-sur-Noye !

Il n’y a pas que le sélectionneur de l’équipe de France de foot qui est plein de conneries ! Le type qui vient de remporter l’US Open est lui aussi fait d’erreurs ! (celle-là je la gardais sous le coude depuis un moment !) Laure Manoudou qui n’a pas donné la pleine mesure de ce qu’on était en droit d’attendre d’elle aux jeux de Pékin vient de prendre la décision de reprendre l’entraînement. Elle compte se présenter au championnat du monde de tricot avec deux aiguilles et un crochet. Triste nouvelle pour (...)

Avant de vous parler de l’avancée des travaux, je veux rappeler aux nouveaux venus que télécharger illégalement mon travail c’est dégueulasse ! Je ne vis que de ça et je ne trouve pas rigolo du tout qu’on me pille. Je ne le fais pas avec les disques de mes collègues et quand je veux posséder le travail d’un chanteur ou d’un musicien, je sors mes sous. Quels sous ? Ben ceux que vous m’avez gentiment offerts justement en achetant mon CD. Quand je n’ai pas de sous : je patiente. Je trouve formidable de pouvoir acquérir ce qui me fait plaisir. L’attente fait partie de ce plaisir.

J’en profite pour rappeler que je trouverai normal de donner mon boulot le jour où le banquier m’offrira ses services, le boucher sa bidoche, Afflelou ses verres, le pharmacien ses fioles, l’épicier son poivre et Levi ses jeans. Je trouve d’autre part que les patrons de bistrot qui préfèrent engager des groupes amateurs, ce qui leur permet de vendre leur bibine à bon compte sans débourser quoi que ce soit, sont de fieffés trous du cul. Nos amis capitalistes vous le diront : « Toute peine mérite (...)

Il fallait s’y attendre : c’est arrivé.
Notre camarade Bigard a pété un câble ! Le doute s’était immiscé dans ma cervelle pleine d’eau lorsque j’avais appris qu’il s’était rallié à la cause du nain à ressort ! Puis il y avait eu le voyage à Papounet-Town. Bien sûr, tout ça m’avait largement mis la puce à l’oreille, mais je doutais encore. Cette fois ça y est ! Je le sais ! Et je trouve ça plutôt rassurant. Ça tend à prouver qu’en effet, Dieu existe puisqu’il punit ceux qui parlent de leurs couilles ailleurs qu’avec leurs épouses et leurs médecins ! (Brassens).
Qu’a donc fait le bougre pour avoir basculé du "côté sombre de la farce" ? Rien de bien méchant. Rassure-toi.
Je te raconte. Pose tes fesses et lis.

Figure-toi que depuis quelque temps, on peut voir sur Internet un long reportage sur l’attaque du World Trade Center. Le document, réalisé par un Canadien ( ?) qui a manipulé les images d’une manière parfaitement ridicule, (la pixellisation est pitoyable, même un aveugle peut s’en rendre compte) voudrait nous faire avaler que jamais aucun avion n’est venu percuter les tours. Il se serait agi, à en croire l’investigateur, de drones (petits avions sans pilote utilisés par l’armée). Jusque-là pourquoi (...)

« Il y a des jours comme ça où rien que de penser qu’on va se mettre debout, c’est déjà la corvée ! Je me taille une de ces flemmes, moi ! J’ai envie de bâiller, tu n’imagines pas comme ! Mais je me retiens ! Ouvrir la bouche, ça m’épuise ! Si j’étais au restaurant, je ferais mastiquer mes aliments par le serveur ! »
J’en étais là de mes pensées rassurantes lorsque d’un coup me revient à la mémoire un article que j’avais pondu sur un coiffeur lillois, sosie d’une personnalité chanteuse médiatique et rock and rollante. Pourquoi ? Ben j’en sais rien. C’est venu comme ça ! Comme un pet sur toile cirée, comme disait élégamment ma défunte maman.

Penser à un coiffeur ! Quelle idée ! Lillois en plus ! S’il le fallait, ce serait en tout cas la preuve absolue que j’avais à cet instant l’esprit presque empreint de vide, et plein de paresse ! Mon cerveau lent, qu’aucune cordelette ne retenait, m’a ramené à l’heure où j’avais rédigé l’articulet. C’était en mai. Les arbres libéraient leurs pollens et les Farc leurs otages. Je me suis souvenu, ce faisant, ma poule, que j’avais regretté de ne pas être en mesure de partager avec toi une photo, que je ne (...)

16 octobre La Baie des Singes

C’est là que j’ai eu le plaisir de reprendre ma guitare pour la première fois après la télé. Quel panard. Si vous ne venez pas pour moi, venez pour la cave de briques ! Une merveille.

Réservations Téléphonique : 04 73 77 12 12
J’allais oublier... l’adresse !
6 Ave de la République. Cournon d’Auvergne, 63800

17 octobre La Baie des Singes

Tiens, c’est le jour de mon anniversaire !
Réservations Téléphonique : 04 73 77 12 12
La Baie des singes, 6 Avenue de la République
Cournon d’Auvergne - 63800

18 octobre Salers