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Et encore un mois d’écoulé.
C’est fou comme ça passe vite. Enfin pas pour tout le monde. Les gusses qui avaient placé leurs retraites à la bourse, vont manger des fayots pendant cinq ans en attendant que ça remonte et forcément ça va leur sembler long !
Bon c’est con, mais c’est comme ça.
La prochaine fois, ils réfléchiront au proverbe qui ne ment jamais et qui dit :
« Mieux vaut avoir les bourses en action que des actions en bourse ! ».
En tout cas il y a un truc que tout le monde a pu vérifier. Entre 1929 et 2008, la différence, c’est que le banquier ne saute plus par la fenêtre pour masquer son désespoir, son incompétence et sa honte d’avoir ruiné les petits épargnants. Aujourd’hui, il continue de bouffer son caviar et ses ortolans en se battant joyeusement les noix de la misère du pauv’ populo que sa connerie et son avidité à faire du fric n’importe comment a jeté à la rue !
Je suis content aussi de découvrir que notre gouvernement a tout de suite su réagir ! Ça c’est un bon gouvernement qui vient vite au secours des gentils banquiers en passe de s’enrhumer.
Bravo.
Y a pas de fric pour les retraites, pas de fric pour les hôpitaux, pas de fric pour le RSA, pas de fric pour les écoles, rien pour la sécurité sociale, mais par chance il y a tout ce qu’il faut pour offrir des bouées à nos jolis banquiers qui perdaient pied avec leurs parachutes dorés.
Perso je trouve ça rassurant.
Amis banquiers, continuez à yoyoter joyeusement de la touffe, faites les cons, vous êtes couverts. Je ne vois pas pourquoi vous hésiteriez à en profiter. Plus vous vous montrez nuls et crasseux mieux l’État vous cocoone !

Profitez-en ! Profitez-en bien, parce que sans pousser qui que ce soit au vice, il se pourrait qu’un jour l’épargnant un poil énervé se décide à vous couper les couilles pour en faire des ballons de foot ! C’est comme ça l’épargnant. Il lui faut du foot ou du fric. Quand il n’a plus de fric, il met tout sur le foot !
À part ça ? Ben à part ça si vous n’êtes pas venus sur le blog depuis trente jours, ça va vous faire de la lecture mes cocos jolis ! Il m’est arrivé plein de truc et comme d’habitude, je me suis appliqué à tout vous raconter ou presque ! Si vous êtes banquiers, hélas pas de cours pour apprendre à se protéger les coucougnettes, et si vous êtes actionnaires, pas d’adresse pour acheter le couteau suisse à 42 lames qui sert à dénoyauter les ballons de foot en devenir !
Tout ça n’est pas de mon ressort !
Alors bonne lecture à tous et bises aux filles plus une virile poignée de main pour les velus !
Corbinou.

J’aime les vieilles chansons : on y trouve des merveilles. Je crois vous avoir déjà raconté que la chanson pour enfant « Il court, il court le furet » devait en fait s’entendre : « Il fourre, il fourre le curé »… Ce n’est d’ailleurs pas la seule chanson à posséder un double sens, ou un sens caché. À l’occasion amusez-vous à vous rechanter les enfantines, vous y découvrirez des perles superbes pour peu que vous ayez l’esprit un tantinet de traviole ! Tiens, notre ami Pierrot… Sa chandelle est morte ? Mais de quelle chandelle parlons-nous ?… Une chandelle qui n’a plus de feu… Bon, on peut penser à une bougie, mais on n’est pas obligé !

Bref, j’aime les vieilles chansons et je viens de m’offrir un bouquin tout à fait intéressant qui s’intitule l’X, l’Y et le Z de la chanson française, une sorte de dictionnaire des anciennes chansons rédigé par Jean-François Capitaine, que je salue au passage, et je suis tombé sur ce texte qui m’a bien réjoui. À la page 277, à la lettre N on peut y lire la chose suivante. Je cite : "Nicolas. 19ème. Dans le langage familier de ce début de siècle, Nicolas est le prénom qui désigne un sot. Les milieux (...)

Hello François
À lire ton corbiblog, je vois que je ne suis pas le seul à être turlupiné par ton absence scénique des Cornouailles lointaines.
Le Mystère de la Passion n’est qu’un gag par rapport à cette énigme récurrente.
Pour montrer la solidarité active qui t’unit à certains fans concernant cette épineuse question, tu es autorisé à dévoiler dans un prochain article le texte que je t’ai pondu ) Cela me ferait ultra plaisir, of course, et montrerait aux foules ébahies qu’il est temps d’agir (manifestations, pétitions, grèves de la faim...) pour que cette situation intolérable enfin prenne fin.

De tout coeur avec toi dans ce combat douloureux.
POL
PS : On s’attaquera au Pays Basque après. Déjà qu’ils ont la bombe facile là-bas, allons-y mollo...

EN BRETAGNE Moi qui approche, comme on dit De l’âge canonique Il m’arrive encore la nuit Jugez comme c’est comique De m’éveiller en sueur Et la gorge nouée Anéanti de terreur D’angoisse inavouée Je secoue alors ma femme Ou mon amie, c’est selon Pour qu’elle me donne le programme De ma prochaine saison Mais hélas, ah ! quelle engeance Je le sais, je le sens Comme toujours, un coin de France De la liste sera absent Car Je ne chante jamais en Bretagne Malgré tous mes efforts Je ne (...)

Je me suis versé un verre de blanc pendant que mon épouse est allée se rafraîchir aux toilettes. Il fait un temps de chiotte, mais pas suffisamment moche pour m’avoir ralenti entre Seclin et Paris. Parti de la banlieue de Lille sur les coups de 11 heures, je suis arrivé à Paris vers 13 heures. Le temps de garer la bagnole, nous nous sommes retrouvés au Ballon des Ternes, où je n’ai pas mis les pieds depuis une éternité, voire plus. C’était, fut un temps, la cantine de Dorothée et forcément nous y allions tous de temps en temps. J’y avais mes quartiers en quelque sorte. Un poisson, un fromage, un verre de blanc un café l’addition : 40 euros, ce n’est pas l’horreur, mais ça frôle ! Si mon statut de star actuelle ne grimpe pas un peu plus, je doute d’y retourner souvent au Ballon…
J’en suis là de mes réflexions lorsque passe Anne Roumanoff. Elle s’arrête. Pousse un petit cri de joie. Tend les bras et, gentille et pimpante, se penche, me fait une bise et disparaît aussi vite qu’elle a surgi. Un papillon.

Quelques secondes plus tard, un type taillé comme un athlète s’arrête à ma table : « Bonjour. Je m’appelle François Bernheim. Je ne vous dérangerai pas longtemps. Je tenais simplement à vous serrer la main ». Bon ! Je connais Bernheim de réputation, c’est un excellent auteur de chansons. On lui doit notamment Non, non rien n’a changé. Il a écrit pour Brigitte Bardot, mais aussi pour Patricia Kaas : D’Allemage. Mon mec à moi. On lui doit aussi d’avoir écrit pour Serge Reggiani. Bref, il s’agit d’un très (...)

Régulièrement je reçois des mails d’amis bretons qui s’étonnent de me voir programmé ici et là et jamais chez eux. Certains allant jusqu’à douter de ma volonté de me rendre au pays de la Blanche Hermine et du Homard Bleu, j’ai décidé de faire un texte qui désormais servira de référence aux personnes qui m’interrogent à ce sujet.
Qu’on me comprenne bien. Si j’ai rédigé ce texte, c’est uniquement pour que les choses soient claires et sans doute aussi pour qu’enfin soit conjuré le sort qui me tient depuis si longtemps éloigné de chez vous.
Je refuse de croire qu’il pourrait y avoir une volonté manifeste de me tenir à l’écart des cornemuses, des plages et des alignements de Carnac ! Si ma santé m’interdit désormais de profiter du palet breton pur beurre, je suis toujours apte à déguster, face à la mer, une douzaine d’huîtres délicatement posées sur un lit de varech.
Qu’on se le dise.
Voici donc ce qui sera désormais la réponse type à toute réflexion concernant mon absence du Morbihan, des Côtes d’Armor, de l’Ile-et-Vilaine et du Finistère.
Bonne lecture.

Salut jeune et élégant bipède. (j’ai supposé que c’était un homme qui m’avait écrit, mais les lectrices sont les bienvenues.) Merci pour ton courriel un poil énervé, mais il faut que tu saches qu’en vérité la Bretagne me crispe un peu !... Reste assis, rentre tes dents, lime tes ongles, je t’explique. Loin de moi l’idée de critiquer ses marées, ses huîtres, ses fars, ses andouillettes, ses coiffes, ses menhirs, ses marins pêcheurs et ses grands pardons. Si je dis que la Bretagne me crispe, c’est qu’elle (...)

Salut les filles, les gars, les bretelles à fleurs, les navettes spatiales !