actualité

Si je vous ai fait de la peine
Je vous en demande pardon
Je ne sais faire que des rengaines
Semer des mots et des chansons

Ma belle ma colombe
Ma brune ensoleillée
Chassez-moi je retombe
Aussitôt à vos pieds.



Maillon Faible le retour...

Le mois dernier, je vous avais raconté l'enregistrement du Maillon Faible aux studios de Bry-sur-Marne. Je cite :
"Puis on m'annonce des comédiens de sitcom que je connais mal, peu ou pas, dont Mallaury Nataf. Immédiatement je précise que si cette dernière doit faire partie du panel je préférerais ne pas être dans l'émission !...
Cette jeune femme est tout à fait en droit d'avoir vendu ses fesses pour faire des calendriers destinés aux longues traversées masturbatoires de nos camionneurs sympas, mais je ne vois pas bien ce qu'elle vient faire dans cette émission. ...
S'il suffit pour avoir du talent de montrer son cul dans les émissions destinées à la jeunesse, on devrait élever une statue à tous les chimpanzés. "

L'information est immédiatement reprise par plusieurs sites d'informations dont celui de Morandini, lequel se saisit à son tour de "l'affaire" et lit à l'antenne d'Europe 1 mon petit coup de gueule. Idem sur France Inter dans le Fou du Roi, dans la bouche de l'ami Didier Porte, et dans Ici Paris, et dans Télé Star, et dans Public… Ça fait rigoler tout le monde et l'histoire se serait arrêtée là si je n'avais reçu d'un monsieur Legall, le mail suivant…

Monsieur, que vous soyez en froid avec Mallaury Nataf vous regarde ; mais pourquoi, dans vos déclarations pointer du doigt les routiers, sympas selon vous, et leurs traversées masturbatoires. Mon pauvre ami, je déplore vos lacunes. Je suis chauffeur routier, en international, et j'en ai plus que marre de ces clichés éculés. Cela fait longtemps qu'il n'y a plus de calendrier dans nos cabines, la cohorte des ignorants, dont vous faites partie, ne le sait même pas.

D'une manière plus générale, il y a des catégories de gens, des professions, des ethnies qui servent de bouc émissaire à la connerie publique. Les routiers en font les frais : regardez-les, ils bloquent les routes, ils sont sales, avinés, grossiers ; ils nous empêchent de rouler, ils polluent....

Je suis las de toutes ces critiques, allusions et railleries. Monsieur Corbier vous me faites beaucoup de mal. En êtes-vous fier ?

Monsieur Legall.
Pour ne pas passer pour un peigne-cul doublé d'un impoli, je me suis dit qu'il était urgent de répondre à cette personne qui avait été justement choquée par mes propos.
Cher monsieur Legall, bonjour.

Je veux avant toute chose vous remercier d'avoir pris la peine de me faire ce mail. Je comprends parfaitement votre colère, qui pour rentrée qu'elle soit n'en est pas moins sortie, et je vous prie de m'excuser pour la manière un peu leste dont j'ai pu traiter le sujet

Cela dit, si je reprends votre texte au mot à mot en suivant les virgules, vous conviendrez que, pour partie, la teneur de votre réclamation puisse m'étonner quelque peu... Vous dites : "les routiers, sympas selon vous..." cela signifierait-il que pour vous monsieur Legall ils ne le sont pas, sympas ?...

Admettez que c'est étrange de la part d'une personne qui se présente comme routier. Permettez-moi d'être en total désaveu avec vous monsieur Legall : Moi, j'aime bien les routiers, je les trouve sympas. Je n'ai aucune honte à le dire, et s'il le faut je m'engage à le répéter où bon vous semblera, sauf bien sûr sur l'autoroute un vendredi de départ en vacances.

Je n'ai, croyez-le bien monsieur Legall aucune animosité à l'encontre des routiers.

Il serait ridicule, voire malsain, de penser qu'ils puissent être collectivement le reflet des maux de notre société. Il n'en est rien rassurez-vous et jamais il n'a été dans mon intention de le laisser entendre. Je note simplement que si le calendrier "coquin" n'est plus selon vos dires qu'un "cliché éculé", si, je cite, "cela fait longtemps qu'il n'y a plus de calendriers dans les cabines" cela signifie, vous me l'accorderez, que pour n'y être plus c'est qu'il a bien fallu qu'ils y fussent à un moment donné...

Cher monsieur Legall, sans aucunement vouloir vous y obliger, reconnaissez que la mode du calendrier "dénudé" non seulement se perpétue année après année et même qu'elle est terriblement dans le coup... Après les pin-up des années 50 et 60, voici les footballeurs, les rugbymen, les postiers, bientôt nos édiles et, que le ciel le leur pardonne, les dames patronnesses des paroisses bien pensantes de nos riches quartiers parisiens, sous peu elles aussi à poil !

Je suis comme vous monsieur Legall, je ne sais pas qui achète ces calendriers, mais il faut bien que quelqu'un le fasse, sinon où serait l'intérêt d'exposer ses fesses sur du papier glacé ? Alors pourquoi pas les routiers ? Je n'y vois personnellement aucune matière à raillerie. Les trajets sont longs, et le réconfort rare lorsque la solitude est de mise.

En faisant le tour des professions solitaires, je vois bien "l'homme grenouille" mais je doute qu'il emporte avec lui un calendrier lors de ses plongées en apnée, le tuba gêne pour la lecture.

Monsieur Legall, ne voyez aucune malice, aucune méchanceté dans mes propos.

Je suis troublé que vous ayez pu vous en offusquer et regrette qu'ils vous aient fait souffrir. Ils n'avaient aucunement pour but de montrer du doigt votre corporation, ni de vous nuire. Si ce fut le cas c'est bien malgré moi.

Je vous souhaite monsieur Legall, une multitude de choses heureuses et épanouissantes et vous renouvelle mes plus plates excuses.

CorBialement

CorBier le chanteur anthume et néanmoins épatant.



La flash du fan

Il fait un cas désespéré
D’un cabri cuit au vin de table :
Le maître queux ne fait que des
Cabris au lait des cas potables

Bravo Cyril !
Vous aussi vous pouvez me faire parvenir vos chansons flash. Si elles me plaisent, hop je les installe dans le Pt Corbinou.


Trouvé dans mon courrier




Voilà, en gros, je voulais vous dire merci et vous faire une bise, même si vous piquez, de toute façon ça ne peut pas être pire que ma tata Jacqueline....



CD

À l'issue d'une réunion au sommet, dans un restaurant parisien de la place de la Porte de St Cloud en compagnie de mes amis producteurs, il s'avère qu'avant la fin de l'année, je devrais vous concocter un nouvel album qui sera en fait l'enregistrement d'un concert live avec des reprises des trois albums précédents et bien sûr trois ou quatre nouveautés plus des chansons flash.

Cet enregistrement devrait se faire à Paris dans une salle de deux cents places en compagnie de mes copains musiciens et sans doute d'un ou deux musiciens additifs. Vous serez bien évidemment tenus au courant pour la date. Je compte sur vous pour que soit remplie la salle le moment venu, car ça ne se produira pas deux fois et puis vous le savez, pour faire un enregistrement en public, il est préférable qu'il y en ait, du public …

Voilà jeunes filles, voilà jeunes gens : qu'on se le dise.

Pas belle la vie ? … Vous pouvez déjà commencer à faire vivre l'info…




Chomdu

Dans le fatras de conneries qui quotidiennement tombe dans ma boîte à mails, il y a parfois d'authentiques moments de bonheur. Plusieurs amis m'ont fait parvenir un document qui tendrait à prouver que nos camarades parlementaires se seraient, à l'instigation de Monsieur Debré, octroyés une période d'indemnisation de 60 mois à taux plein pour un député non réélu... Pour celles et ceux qui auraient la comprenette un peu difficilette, cela signifie qu'une fois le job de parlementaire achevé, (cinq ans) si le député n'est pas réélu, il aura le plaisir de toucher encore son salaire dans son intégralité pendant cinq autres années.

Je ne sais pas si cette histoire est authentique, mais si elle l'est, je conseille vivement à nos amis chômeurs en fin de droits de songer à se présenter aux prochaines élections. S'ils sont élus, compte tenu du salaire non négligeable de la fonction, et des indemnités qui suivront, ils pourront se piquer joyeusement le pif et se bourrer la gueule aux frais de la princesse sans en éprouver le moindre des remords !

En fait je suis un peu déçu de cette loi qui manifestement démontre une fois de plus que nos élus manquent cruellement d'imagination. Dans le texte qu'ont en "secret" (pas si secret que ça d'ailleurs puisque tout le monde est au courant…) voté nos élus, il leur eût été facile d'introduire quelques astuces qui auraient permis au député lourdé par ses électeurs pour incapacité notoire, de vivre tranquille en attendant l'heure de la retraire.

Voici quelques exemples simples qui je l'espère auront un écho chez les parlementaires qui se sentiraient dans le besoin et qu'il serait urgent de secourir avant qu'ils ne soient rattrapés par la déchéance du retour au travail !

Je propose qu'il soit remis à titre gracieux au député, au terme de son mandat électoral, une carte tricolore lui permettant de se faire abriter par les Don Quichotte sous une toile du canal Saint-Martin pour la durée de son choix.

Une décoration type médaille pendeloque aux couleurs de la patrie reconnaissante lui sera décernée. Nanti de celle-ci, l'ex-parlementaire pourra profiter de la mansuétude des copains de l'abbé Pierre qui le fourniront en calbutes, marcels, liquettes et pompes, avec possibilité d'échange tous les mardis avant midi.

L'ancien député, muni de sa carte tricolore et de sa décoration aux couleurs de la nation reconnaissante, pourra chaque hiver se faire péter la sous-ventrière aux Restos du Cœur, et percevoir sur simple demande dans toutes les épiceries, un kil de rouquin, six fois par jour l'hiver, huit fois par 24 heures l'été, le double pouvant lui être octroyé en cas de canicule.

L'ancien élu s'il accroche au revers de son veston sa décoration et présente sa carte tricolore pourra profiter de tarifs préférentiels auprès des dames du bois sans avoir à faire la queue.

Ce ne sont que des propositions qui sans doute présentent quelques défauts, mais ont le mérite d'avoir été formulées. Je pense qu'en toute logique il serait bon qu'on en débatte à l'Assemblée.

Si par chance elles sont un jour adoptées nous serons fiers, en croisant à la porte des Assedic un ancien élu parfumé à la naphtaline et au mauvais sauciflard lâchant un gros rot gras, de penser : "Tiens v'là not' député : c'est un homme heureux !"…

Et il sera d'autant plus heureux qu'il aura su placer ses soixante mois d'indemnités dans une entreprise délocalisée qui lui garantira de percevoir des fonds de pension pendant vingt ans… de quoi attendre en se grattant joyeusement les noix l'heure de la retraite… de député !

Donc, si l'info est vraie, amis chômeurs ne baissez pas les bras. L'avenir vous appartient. Faites-vous élire, et en échange de vos cinq ans de cul vissé sur les bancs de l'Assemblée Nationale, vous pourrez avec un poil d'imagination vivre jusqu'à l'heure de la retraite !

Pour celles et ceux qui auraient comme un doute sur cette info, je les invite à se rendre à l'adresse indiquée ci-dessous.
Je ne doute pas que l'ami Morandini toujours prompt à faire connaître la vérité à ses auditeurs comme à ses lecteurs ne manquera pas d'y faire référence... et qu'enfin un grand débat s'ouvrira dans la presse nationale étrangement muette...
http://www.actuchomage.org/




AVRIL
Tournée en Belgique